Ora Ito

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Photos @ Ora-Ito

Derrière le MAMO, la passion Ora Ito.

Reconnu mondialement à l’âge de 19 ans pour ses créations détournant des marques internationales diffusées sur le web, il est sans doute le premier designer iconique de l’ère numérique. Ses œuvres ont été acquises par le Fonds National d’Art Contemporain (FNAC). Depuis, il s’est fait un nom dans la création de produits bien réels. Actif dans les domaines du design et de l’architecture. En 2002, il a reçu l’oscar du meilleur design pour sa bouteille Heineken en aluminium. Il a depuis travaillé pour les plus grandes marques internationales : Adidas, Guerlain, Pucci, Christofle, Decaux… Ses meubles sont édités par Cappellini, Frighetto, Zanotta, Roche Bobois, Artemide. On lui doit l’aménagement des flagships Toyota et Lancaster… de restaurants comme le Nano et de l’hôtel Odyssey. Qu’il s’agisse de la conception d’aires d’autoroutes ou d’un objet de consommation, il cherche toujours à les projeter dans le futur tout en tenant compte du réel et de ses contraintes. Son but ? Inventer le possible. Acteur tous azimuts, créatif phosphorescent, Ora Ito est un altruiste, un agitateur né dont la passion des formes rejoint des préoccupations de fond : comment mieux vivre ensemble ? Comment favoriser la jouissance, le partage et la culture ? Ora Ito vit depuis 15 ans entre Paris et Marseille. Avec le MAMO, il souhaite bâtir des ponts de plaisirs et de rencontres. Nous y sommes tous invités.

En savoir plus : www.ora-ito.com

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Qu’est ce que MAMO ?

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Photos @ Ora-Ito

Un lieu de création artistique en plein ciel. C’est ici, au sommet de La Cité Radieuse édifiée entre 1945 et 1952, que s’installe le MAMO créé par Ora Ito. Le chef d’œuvre de Le Corbusier s’offre ainsi un nouveau territoire en devenant l’écrin et le tremplin de la création à venir.

Dans ce nouveau centre d’art d’exception, L’esprit Corbu souffle, impulse et diffuse. MAMO comme Marseille Modulor, MAMO comme Marseille Main Ouverte. C’est placé sous une double signification que le MAMO prend ses marques. Sculpteur, Le Corbusier a dessiné une main ouverte, réalisée après sa mort et installée à Chandigarh en Inde ; cette main déjà, bénit le MAMO. Désormais, Main et MAMO font bon ménage. Deux mains pour demain. Pour accueillir, pour saisir, pour aider la création et les artistes. Pour prendre aussi par la main tous les publics. Là où souffle l’esprit, les symboles disséminés font sens.

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La Cité Radieuse

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Photos © Fondation Le Corbusier / ADAGP; © Ora Ito

Paquebot de béton ancré en pleine terre, la Cité Radieuse s’orne d’un toit terrasse qui est encore un pont de navire, une vigie en plein ciel. Le regard y embrasse le territoire à 360°.

La Cité Radieuse n’est pas un monument, c’est un manifeste. Barre de béton érigée sur pilotis, baptisée Unité d’Habitation par Le Corbusier, son architecte, rebaptisée « la maison du Fada » par les riverains, connue et célébrée par tous les amateurs d’architecture de par le monde, cette résidence de 337 appartements en duplex est un village vertical, avec ses rues intérieures, son restaurant, son épicerie, sa librairie, son hôtel, sa crèche et son école.

En savoir plus : www.marseille-citeradieuse.org

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Le Corbusier

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Photos © Fondation Le Corbusier / ADAGP

Le Corbusier (1887-1965) : architecte à l’influence considérable, théoricien de « l’Esprit nouveau », propagateur du Mouvement Moderne, il est le père du Modulor, une silhouette humaine stylisée destinée à servir d’étalon de mesure dans toutes les parties d’un édifice.

Au lendemain de la guerre, il propose ses “Unités d’habitation” et réalise la Cité Radieuse de Marseille. Grand théoricien, il poursuit ses publications avec le Modulor (1950), présentation de l’architecture moderne. L’année suivante, il se rend en Inde pour réaliser de nombreux établissements de Chandigarh (le Capitole, le Palais de justice, le Secrétariat et le Palais des Assemblées). Grand architecte urbaniste moderne, le Corbusier marque profondément le XXe siècle. Grand architecte moderne, Le Corbusier avait débuté les travaux de son “Unité d’habitation” en 1947. Bâtiment bétonné qui mise sur la fonctionnalité, la Cité Radieuse de Marseille repose sur des pilotis et comprend près de 340 logements. L’innovation architecturale du bâtiment aura pour conséquence un certain rejet de la part de la population, qui lui donnera le surnom de “maison du fada”, ce qui ne l’empêche pas d’être considéré comme une réussite. Le Corbusier réalisera quatre autres “Unités d’habitation” à Rezé, Firminy, Briey en Forêt et Berlin. Le bâtiment de Marseille sera classé monument historique en 1986.

En savoir plus : www.fondationlecorbusier.fr

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Le Modulor

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Photos © Fondation Le Corbusier / ADAGP

Le Corbusier construit et représente sa grille sur la silhouette d'un homme debout, levant un bras. En bâtissant l'échelle humaine, le Corbusier rejoint notamment les architectes de la Grèce antique. Comme ceux ci il aménage l'espace architectural pour que le corps s'y reconnaisse.

Sa réflexion sur le comportement de l’homme, sur l’équilibre des volumes, de leurs dimensions et proportions l’amène à établir une grille de mesures s’appuyant sur le “Nombre d’Or”. Il construit sa grille par rapport aux différentes parties du corps humain et l’appelle “le Modulor”. D’une taille d’1,83m, la silhouette lève un bras pour atteindre la hauteur de 2,26m. Déclinées, ces proportions harmonieuses règlent les rapports d’échelle entre tous les éléments de la Cité Radieuse. Portes, fenêtres, allèges, rampes, marches… tout est saisi et magnifié dans cette réinterprétation du nombre d’or, réécriture décapante d’un symbole universel. Né de la rencontre du Module et du Nombre d’Or, utilisé et mis en pratique pour la première fois dans l’Unité d’Habitation de Marseille, le Modulor est un mot valise dont le contenu reste à explorer. C’est avant tout la prise en compte de l’homme, “cet animal qui doit pouvoir s’ébrouer tout à son aise dans l’espace de sa maison”, qui guide les choix architecturaux de Le Corbusier. ”La nature est mathématique, les chefs-d’œuvre de l’art sont en consonance avec la nature. Ils expriment les lois de la nature et ils s’en servent”. Voilà bien le credo sur lequel Le Corbusier fonde son action. Au modulor va s’ajouter un besoin de normalisation aussi bien en architecture qu’en construction mécanique. Cette normalisation s’impose esthétiquement, “pour plus d’harmonie” et économiquement dans cette phase de reconstruction urgente au lendemain de la guerre. La nécessité est la construction en masse de logements (le Corbusier va jusqu’à parler de “machine à habiter”). Le modulor est ainsi utilisé pour respecter l’échelle humaine.

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